Forum Général Free Mobile > Oups ! Le Wifi, ça suffit !

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Falager
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Oups ! Le Wifi, ça suffit !

Message par Falager » il y a 8 ans

Vive l'anti progrès.... :mrgreen: :evil:

http://www.universfreebox.com/article/3 ... Orange-SFR

Le gouvernement veut bloquer les réseaux WiFi partagés de Free, Orange, SFR,...publié le 07 décembre 2015 à 15h07 par Fouzi Habibi

Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le ministère de l’Intérieur a proposé de nombreuses mesures liberticides. Le gouvernement souhaite visiblement limiter les possibilités d’anonymat sur la toile. D’après Le Monde, un projet de loi en cours d’élaboration prévoit toute une série de mesures liberticides, qui prévoit notamment « d’interdire les connexions Wifi libres et partagées« » durant l’état d’urgence et supprimer les « connexions Wifi publiques ».

Le texte, qui pourrait être présenté en janvier 2016, pioche ses idées dans « toutes les mesures de police administrative que les policiers et les gendarmes souhaiteraient voir passer dans le cadre des deux projets de loi en cours d’élaboration, l’un sur l’état d’urgence et l’autre sur la lutte antiterroriste ».

Le surf Internet au bord du canal, au MacDo, à la bibliothèque, dans les gares, etc ne seront plus q’un rêve... pendant les trois mois d’état d’urgence (qui sera certainement prolongé). BFM TV précise par ailleurs que les opérateurs pourraient également être impactés puisqu’ils proposent également des réseaux Wifi partagés, tels que Free WiFi, SFR WiFi, Orange WiFi, etc.
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Message par Adsense » il y a quelques secondes

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Falager
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Message par Falager » il y a 8 ans

Une vallse à 2 temps, qui s'offre encore le temps, de s'offrir des détours, comme c'est charmant.... Et Paris qui bat la mesure, nous fredonne déjà...

http://www.universfreebox.com/article/3 ... ux-publics

Manuel Valls se dit contre l’interdiction du wifi dans les lieux publics
publié le 09 décembre 2015 à 12h14 par Matthias Manceaux

Nouveau rebondissement concernant la possibilité d’une interdiction des réseaux wifi dans les lieux publics. Invité ce matin sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin, le Premier ministre, Manuel Valls, a assuré que « l’interdiction du Wifi n’est pas une piste envisagée aujourd’hui ». Il a également souligné qu’ « Internet est une liberté, est un moyen extraordinaire de communiquer entre les gens, c’est un plus pour l’économie »

Univers Freebox vous rapportait hier que, d’après des informations du journal Le Monde et de BFM, le gouvernement étudiait les différents moyens de limiter les possibilités d’anonymat sur internet, qui prévoyait entre autres « d’interdire les connexions Wifi libres et partagées » et de supprimer les « connexions Wifi publiques ».

Ce ne serait apparemment pas le cas, car le chef du gouvernement a avoué ne « pas avoir entendu parler » d’une demande de la police afin de faire interdire l’accès aux réseaux ouverts. Quant à une interdiction éventuelle du système TOR, qui permet de naviguer sur le web sans se faire identifier, Manuel Valls a dit qu’il n’y était pas favorable non plus.
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Falager
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Message par Falager » il y a 8 ans

Une Valse à trois temps, qui s'offre encore le temps de s'offrir des détours du côté de l'amour, comme c'est charmant...

http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tec ... le-web.php

Les défenseurs des libertés numériques craignent un tour de vis sécuritaire sur le Web

Une manifestation, à Paris, contre le projet de loi sur le Renseignement.

Alors qu'Internet est pointé du doigt après les attentats du 13 novembre, les opposants politiques et associatifs à la loi sur le Renseignement craignent de nouvelles mesures répressives.

Après les attentats du 13 novembre, Manuel Valls a tenu en personne à féliciter les géants des nouvelles technologies, pour avoir travaillé en bonne entente avec les autorités. Avec Facebook, Twitter, Google et d'autres, le gouvernement veut combattre la radicalisation et filtrer les contenus choquants ou incitant au terrorisme. En effet, l'organisation de l'État islamique utilise intensivement les réseaux sociaux pour faire sa propagande et toucher des potentiels sympathisants.

Mais ce n'est pas tout ce qu'il envisage de faire sur le terrain du numérique. Des documents de travail du ministère de l'Intérieur, révélés par Le Monde, font part des doléances musclées des forces de l'ordre pour serrer les vis d'Internet. Ces demandes ont été formulées pour être intégrées à deux projets de loi présentés en 2016, sur l'état d'urgence et la lutte antiterroriste. Policiers et gendarmes veulent interdire l'utilisation du réseau Tor, qui permet de rendre sa navigation sur Internet intraçable, notamment grâce à la cryptographie. Ils voudraient forcer les entreprises pour obtenir les clefs de chiffrement d'applications comme Skype ou WhatsApp. Enfin, ils aimeraient que les connexions Wi-Fi publiques soient interdites pendant l'état d'urgence. Ce 9 décembre, Manuel Valls a déjà éliminé deux possibilités: l'interdiction de Tor et celle des réseaux Wi-Fi publics.

Ces mesures sont censées s'adapter aux compétences actuelles de l'organisation de l'État islamique, et aux demandes du renseignement. Elles sont aussi redoutées par les défenseurs politiques et associatifs des libertés sur le numérique, qui craignent que de telles dispositions passent dans la loi. Si le groupe djihadiste est réputé pour utiliser des technologies de chiffrement plus ou moins sophistiquées pour communiquer, aucun élément officiel de l'enquête n'a indiqué que les commandos qui ont perpétré les attaques du 13 novembre ont utilisé ces technologies pour communiquer. Seul un article du New York Times, qui cite Marc Trévidic, indique qu'Abdelhamid Abaaoud, le «cerveau» présumé des attentats, a tenté de chiffrer ses communications avec d'autres djihadistes au cours de l'année passée.

Les craintes sont renforcées par le fait que de nombreuses mesures de contrôle d'Internet ont été déjà prises en l'espace d'un an, au travers de la loi de lutte contre le terrorisme de novembre 2014 et la loi sur le renseignement de juillet 2015. Elles avaient été jugées excessives, voire liberticides par des parlementaires et des associations. Ces opposants redoutent une nouvelle offensive sur les nouvelles technologies. «Rien n'est à écarter dans l'ambiance actuelle», déplore Sergio Coronado, député écologiste qui a bataillé contre la loi sur le Renseignement et qui fait partie des quelques parlementaires a avoir voté contre la prorogation de l'état d'urgence.
François Molins plaidait contre le chiffrement total des téléphones

Pour Tristan Nitot, membre du Conseil national sur le numérique et ancien président de Mozilla Europe, «le chiffrement est le prochain sur la liste des choses [du numérique] à contrôler». Plusieurs éléments le lui suggèrent. Le premier date du mois d'août. François Molins, procureur de la République de Paris devenu coqueluche des médias pour ses comptes-rendus réguliers et précis de l'enquête post-attentats, a signé une tribune dans le New York Times à destination d'Apple et Google. Avec trois autres procureurs internationaux, il demandait aux deux entreprises de cesser de chiffrer les données qui se trouvent sur les smartphones iOS ou Android. Une demande réitérée dans une interview à L'Express.

Un autre indice plus anecdotique fait tiquer Tristan Nitot: lors d'une conférence de presse du mois de novembre, au cours de laquelle Manuel Valls a présenté la stratégie de la France en matière de sécurité numérique, le premier ministre a évoqué les moyens de «cryptologie légale». Cette expression avait ému quelques experts du sujet, puisqu'elle implique qu'il y a de la cryptologie «illégale», alors que la loi prévoit depuis 2004 que son usage est libre.

Pour les défenseurs de la cryptographie, toute mesure restrictive est inefficace, voire dangereuse. Les techniques les plus avancées de cryptographie sont utilisées dans le secteur bancaire, économique, mais elles protègent aussi de nombreux citoyens dans des régimes oppressifs. Une interdiction, même partielle, peut mettre certaines de ces activités en danger. Sans compter ceux qui tiennent, dans l'absolu, à protéger du mieux possible leur vie privée.

La demande de François Molins est elle aussi jugée peu souhaitable par les experts du domaine. Auprès de L'Express, le procureur avait émis une sorte d'ultimatum auprès de Google et Apple: «Soit ils proposent un dispositif nous permettant d'accéder aux données nécessaires aux investigations, soit les pouvoirs publics devront tôt ou tard légiférer afin de les y contraindre.» Cela reviendrait, par exemple, à installer une «porte dérobée» (backdoor) pour permettre aux services de renseignement de lire des données chiffrées. Mais, techniquement, l'installation de «portes dérobées» dans un logiciel de cryptographie compromet sa sécurité. Comme l'explique Nadim Kobeissi, chercheur à l'Inria, sur son blog, «la cryptographie repose sur un ensemble de relations mathématiques qui ne peuvent pas être révoquées individuellement. Soit elles tiennent toutes, soit pas du tout.»
«On va encore ramer!»

Malgré ces arguments, les défenseurs des libertés numériques savent qu'ils auront du mal à se faire entendre. «Aujourd'hui, c'est extrêmement difficile d'émettre une opinion raisonnable», constate Tristan Nitot. Même constat sur le terrain politique: «Dans un climat d'unité, toute opposition un peu technique ou de fond peut être inaudible, voire incomprise», estime Laure de la Raudière, une des quelques députés parmi Les Républicains à avoir combattu la loi sur le Renseignement. Elle est très pessimiste: «Je crains les débats sur les sujets du chiffrement et du numérique en général, parce qu'il y a une méconnaissance des enjeux globaux chez les députés», affirme-t-elle. «Souvent, les positions de mes collègues sont caricaturales. (...) On va encore ramer!»

Pour défendre leurs positions, associations et parlementaires ont un autre argument, économique. «Si les États encouragent la fragilisation des communications, les réseaux sont plus vulnérables aux attaques et à l'espionnage industriel», plaide Adrienne Charmet-Alix, porte-parole de la Quadrature du Net, une association à la pointe de la lutte pour les libertés dans le numérique. «Il faut que les acteurs économiques montent au créneau sur le sujet.»

Lors du débat sur la loi Renseignement, Tristan Nitot avait lancé le mouvement «Ni pigeons, ni espions», qui réunissait les entreprises dont l'activité pouvait être impactée . «J'avais l'impression que le seul message qui pouvait être entendu était économique. (...) C'est peut-être quelque chose qu'il va falloir faire à nouveau», ébauche-t-il. «Mais aujourd'hui, il est juste trop tôt pour tenir le moindre discours.»
L'Europe commence à agir

Le chiffrement est déjà dans le viseur du parlement de Strasbourg. Un texte, proposé avant les attentats sous l'impulsion de Rachida Dati et voté par le Parlement européen le 25 novembre, témoigne de «vives inquiétudes face à l'utilisation croissante des techniques de cryptage par les organisations terroristes [et] invite la Commission à aborder d'urgence ces inquiétudes dans son dialogue avec les entreprises informatiques et de l'Internet.» Le souhait de François Molins pourrait donc être exaucé.
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